Brigitte Macron, accompagnée de Didier Deschamps, a lancé l’année 2020 des Pièces Jaunes au CHR et à la Maison d’Accueil Hospitalière Môme d’Orléans le 8 janvier. Un beau partenariat pour une MAH très jeune et qui ne fonctionne qu’avec des bénévoles.
Les liens de la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France sont étroits avec plusieurs MAH anciennes, plus récentes ou en devenir !
La presse locale (France Bleu) évoque l’événement d’Orléans en ces termes :
» L’opération nationale est lancée à Orléans cette année
C’est au Centre Hospitalier Régional d’Orléans que tous les deux viennent lancer, ce mercredi 8 janvier, la 31ème édition de cette opération. Et cette campagne de mobilisation doit durer six semaines. La Fondation Hôpitaux de France a choisi le CHRO « en raison de l’exemplarité de ses équipements au service du maintien du lien familial au sein de l’hôpital ».360 000 euros pour une maison hospitalière d’accueil
Et pour mettre en lumière le rôle de la « maison hospitalière d’accueil » ouverte en novembre 2018 sur le site de l’hôpital, que la Fondation a contribué à financer, à hauteur de 360 000 euros, sur un budget total de 2,5 millions d’euros. Cette maison, au départ baptisée « Mome », visait à permettre aux parents d’enfants hospitalisés dans les services de chirurgie pédiatrique du CHRO, de trouver un hébergement le plus proche possible de la chambre de leur enfant.Plus de 300 familles accueillies en un an
Créée en 2013, l’association qui a porté ce projet, présidée par l’ancien directeur du CHRO, Jean-Pierre Gushing, et par une ancienne pédiatre du service, Josée Bentata, a mis six ans à faire aboutir le projet et à récolter les fonds nécessaires. A ce jour, elle a assuré environ 2000 nuitées, pour 300 familles, restant parfois un jour, parfois plusieurs semaines. Et pour l’essentiel, ce sont des parents de bébés prématurés, car la maternité d’Orléans accueille un important service de réanimation néonatale, et de néonatologie.J’ai trouvé une solidarité, un esprit de familleLaetitia Loué est ainsi restée plus de deux mois dans cette maison d’accueil, lorsqu’elle a donné naissance à son fils, à 26 semaines. « J’étais désespérée, je n’avais pas l’expérience dans ma famille, de ce genre de naissance. Dans cette maison, j’ai trouvé une solidarité, un esprit de famille ». Et Laetitia Loué confie aussi que la proximité de l’hôpital (la maison d’accueil est située à moins de 500 mètres de la maternité, juste à l’entrée du CHRO) lui a permis de se rendre au chevet de son bébé « dès qu’ils m’appelaient pour me dire qu’il faisait des bêtises… En néonat, ça veut dire qu’il peine à respirer ». Ici, 42 bénévoles se relaient pour faire tourner la maison, il n’y a pas de salariés. Et tous, à l’image du président de l’association, Jean-Pierre Gushing, se disent « heureux d’être utiles, on se rend compte que cette maison était vraiment indispensable ».